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Renforcer l’intégration entre le TMS et le WMS

    La gestion des opérations de transport est un élément stratégique dans le pilotage et l’optimisation de la supply-chain et désormais, de plus en plus d’industriels incluent cette fonction dès la conception d’un projet logistique.

    C’est le cas d’un important distributeur de matériels de manutention, qui a initié une réflexion transversale associant la gestion de ses prestataires, la préparation des commandes et la gestion des opérations de transport.

    Pour l’accompagner dans sa démarche, DDS Logistics, pour la partie TMS, et Hardis pour la partie WMS, ont établi un véritable partenariat afin de renforcer l’intégration et développer la complémentarité entre leurs 2 progiciels.

    Souhaitant optimiser la gestion de son entrepôt central de pièces de rechange et leur expédition vers ses clients français et européens, l’industriel s’est doté d’un nouvel entrepôt mécanisé de 30 000 m² et d’une capacité de 8 000 lignes de commande/jour.

    Afin de piloter les process internes et externes à cette plate-forme, l’utilisateur s’est appuyé sur le progiciel de gestion d’entreposage Reflex développé par Hardis et sur DDS Shipper, le logiciel de gestion des opérations transport proposé par DDS Logistics.

    Mené en collaboration entre DDS Logistics, Hardis et Capgemini Consulting, l’assistant de la maîtrise d’ouvrage, ce projet a permis de mettre en lumière les gains générés par une intégration forte entre les 2 progiciels.
    Répartir les process entre les 2 outils

    Les 3 partenaires se sont tout d’abord attachés à identifier les différentes fonctions à traiter dans la chaîne transport et à déterminer leurs prises en charge soit par Reflex, le WMS d’Hardis, soit par DDS Shipper de DDS Logistics.

    Le processus a été divisé en 7 étapes – détermination du transporteur, gestion des quais, édition des étiquettes de transport, gestion du chargement, gestion des EDI, suivi de la livraison et contrôle de la facturation – qui ont chacune été attribuées à l’un des 2 progiciels.

    L’analyse des flux a alors permis de mettre en lumière la nécessité de confier à Reflex (WMS / Hardis) l’édition des étiquettes transport et la gestion du chargement, 2 fonctions étroitement liées à la préparation de commandes et à DDS Shipper (TMS / DDS Logistics) le reste des process. Seul le choix du transporteur a été réparti entre les 2 outils.

     » Le WMS détermine le transporteur pour la messagerie et l’express, et DDS Shipper s’occupe de l’affrètement. C’est-à-dire tous les transports qui nécessitent un appel d’offre. Cette répartition des tâches permet d’optimiser un flux global depuis la préparation de commandes jusqu’à la livraison en utilisant la complémentarité entre les 2 outils et en choisissant le plus pertinent pour répondre à telle ou telle fonction. L’intérêt d’un tel partenariat est de parvenir à casser les frontières entre le process de préparation de commandes et celui de la gestion des opérations transport. Cela conduit à une optimisation globale de la supply chain qui génère des gains de productivité supérieurs à une optimisation classique de chacun des maillons. « , indique Jérôme Bour, Président Directeur Général, DDS Logistics.

    Chacun des systèmes apporte ainsi sa propre valeur ajoutée. Le processus de choix du transporteur est fortement imbriqué dans celui de la préparation des commandes pilotée par le WMS. Il ordonnance les préparations et connaît les informations logistiques sur chaque article et est ainsi le mieux placé pour déterminer le type de transport et donc, le transporteur pour les expéditions classiques, messagerie ou express. En revanche, DDS Shipper est plus adéquat pour traiter les livraisons encombrantes ou pondéreuses qui doivent faire l’objet d’un appel d’offres. Il assure la constitution et le lancement de l’appel d’offres, la comparaison des offres et l’aide au choix. Enfin, les opérations de suivi, la gestion des alertes, la pré-facturation et le rapprochement automatique sont assurés par DDS Shipper pour l’ensemble des transports.
    Des gains à plusieurs niveaux

    Les gains sont multiples tant sur le plan de l’entreposage et de la préparation de commandes que du transport. Grâce à l’optimisation des processus opérationnels de l’entrepôt – réduction des trajets à vide des préparateurs, ordonnancement des missions, optimisation du picking…- l’économie potentielle sur les coûts d’exploitation varie de 15 à 30 %.

    Le pilotage, l’optimisation des opérations de transport et la sélection automatique du meilleur transporteur (coût, qualité, délais) se traduisent par des gains allant de 3 à 10 % du budget transport global.

    La pré-facturation et le rapprochement comptable automatique sont également essentiels. On estime en effet que le taux d’erreurs sur la facturation totale s’élève environ à 5 % en cas d’absence de contrôle.

    Enfin, la réduction des stocks tampons induite par un pilotage fiable de la supply chain et un système d’alertes performant génère des gains sur le coût financier du stock qui peuvent varier de 1 à 10 jours de rotation.

     » Ces profits directs et importants permettent des retours sur investissements très rapides, souvent inférieurs à 6 mois,  » conclut Jérôme Bour.
    A propos d’Hardis

    Hardis est une SSII spécialisée dans l’optimisation de la Supply Chain opérationnelle et des processus de l’entrepôt : audit, organisation, informatisation et automatisation des fonctions opérationnelles. La société regroupe 360 collaborateurs répartis dans les principaux centres économiques de France. Elle a réalisé 32 M€ de CA en 2005.

    Son progiciel Reflex, solution globale de gestion des entrepôts est aujourd’hui un des leaders du marché européen. Il est utilisé sur plus de 500 plates-formes par des industriels et des prestataires aussi bien PME que grands comptes, en France et à l’international. Reflex exploite les technologies RF, vocal et RFID et offre à ses utilisateurs un retour sur investissement de quelques mois.

    Agissant aussi en tant qu’intégrateur de Reflex, Hardis propose des solutions globales, intégrant l’infrastructure technique, la haute disponibilité et l’infogérance.

     

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